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    • Si si, laisse-moi avaler, ça me fait plaisir

    • Pourquoi on n'essaie jamais la sodomie ?

    • Ca te dirais de me voir me gouiner avec ma meilleure copine ?

    • J'aime quand t'es pas rasé de 3 jours et que tu sens la transpiration

    • Pourquoi on se commanderait pas une pizza et un petit porno ?

    • On joue à la pute et au mac ?

    • Je finis la vaisselle et pendant la mi-temps je te fais une pipe OK ?

    • T'as vu comme elle est bonne la voisine ?

    • Le cul, c'est comme le vélo, ça s'oublie pas

    • Moi je dis: une petite soupe, une petite pipe et au lit. Puis si y'a pas de soupe, ben c'est pas grave

    • Ce parfum est beaucoup trop cher, je préfère que tu t'achètes un truc à toi

    • Non, j'ai assez de bijoux, abonnons-nous plutôt au câble

    • Levrette du soir, espoir

    • Les couilles, c'est comme un cendrier, ça doit être vidées régulièrement

    • T'as vu la page centrale de Penthouse ce mois-ci ?

    • Elle ? Noooon !!! C'est une putain de chaudasse !

    • Tu sais qu'on peut faire des tas de choses avec une carotte pas coupée ?

    • J'ai profité que tu travailles aujourd'hui pour faire la vidange de la voiture et changer les freins

    • T'as vu que le PSG a encore planté 3 buts putain ?

    • Ben j'en ai vu pourtant, mais là... Elle est énoooorme !

     Matthieu


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    Evidemment, je vais pas parler de 100 ans de solitude, puisque c'est déjà fait. Non, je voudrais vous parler d'un truc qui est plus chiant qu'une branlette un samedi soir, un truc qui va me faire passer pour un stupide béotien, parce que si y'a un auteur que je n'arrive pas à lire, c'est celui de ce livre.


    Günther Grass est allemand. C'est une tronche, il a eu le prix nobel de littérature. Mais franchement, je sais pas comment il se démerde, mais ses livres sont tous plus soporiphiques les uns que les autres. J'ai tenté 57 fois de lire « en crabe », j'ai à chaque fois battu mon record personnel en allant plus loin dans l'écriture abrutissante du Maître, puisque j'en suis maintenant à la page 57.


    J'ai tenté de lire, et c'est de celui-là dont je voulais parler aujourd'hui: « mon siècle ». En fait, Günther Grass part de 1900 pour arriver... je sais pas trop où, et écrit une courte nouvelle sur chaque année qui passe. Avec des points de vue différents et tout, on se dit que ça doit être génial. Ben non, c'est pas génial, c'est Günther Grass. J'ai pas réussi à aller plus loin que 1919. Günther Grass, il devrait être remboursé par la sécurité sociale, parce qu'il est plus efficace que le Lexomil. Günther Grass, c'est le Xanax de la littérature.


    Sinon, il a aussi écrit « le tambour », un truc dont l'adaptation au cinéma (ou a la télé) est rediffusée régulièrement (à croire qu'ils ont les droits pour un siècle) par ARTE. C'est, je crois, l'histoire d'un petit garçon qui tape sur un tambour et qui arrête de grandir à un moment, qui voit sa mère niquer, puis qui retombe sur la tête et se remet à grandir. Oui, c'est pas très précis, mais j'avais 12 ans quand je l'ai vu, et j'ai jamais eu le courage de regarder une seconde fois.


    Bon alors puisqu'il faut, malgré tout, parler de « mon siècle »... Comment dire... En fait, dans ce bouquin, Günther Grass arrive à faire passer Stendhal pour un génie de la modernité (alors là, j'en vois déjà qui vont dire « non mais attend, mais arrête, Stendhal c'est hyper moderne »; oui ben faut pas déconner non plus, c'est classique Stendhal). Quand on lit Günther Grass, on a l'impression d'être assis sur un banc, posé sous un arbre qui nous procurerait un doux ombrage pour un après-midi du mois de mai, à ce moment précis où la lumière n'a pas encore décliné, mais où l'on sent clairement poindre le soir, pendant qu'un homme âgé d'une quarantaine d'années, vêtu d'un costume blanc qui pourrait provenir d'une de nos colonies, passe sur un vélocipède, la moustache au vent et le monocle sévèrement fixé sur le nez, un chapeau colonial vissé sur la tête.


    Voilà... Ca vous a donné une idée ? Ben Günther Grass, c'est ça sur des centaines de pages. Et quand je dis des centaines, c'est juste par rapport à celle qui se trouvent dans les volumes que j'ai tenté de lire. Pas à toutes celles qu'il a écrite.


    Günther Grass, c'est comme Picasso. C'est un génie, ce qu'il fait est magnifique. Certainement. Mais j'ai beau cherché, je vois pas où. Comme le Guernica de Picasso. Il m'émeut autant qu'un rouleau de sopalin.


    Matthieu


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    La télé allemande est fascinante. Elle diffuse des monuments de culture, des documentaires sur la fission de l'atome, et, certains samedi soir, tandisque sur la surface de la terre des couples s'aiment, d'autres se déchirent, la deuxième chaîne publique allemande (ZDF) diffuse une émission intitulée « Wetten dass... ? » ce qui signifie peu près « on parie que... ? ».


    Au cours de cette émission, Thomas Gottschalk, qui est un peu le Michel Drucker allemand, c'est à dire un type qui sert la soupe à toutes sortes de stars, nous présente des gens qui viennent tenter de réaliser un pari. Ca peut être « creuser une courge et naviguer avec sur un lac », « reconnaître des crus rien qu'en touchant le cul de la bouteille », « réunir dans la même ville plus de 50 commissaires de police déguisés en nains de jardins » (et encore, là, je vous parle que de la dernière émission). Et à la fin de l'émission, les gens votent pour le pari qu'ils ont préféré. Et samedi dernier donc, au milieu de cette débauche de culture, un pari surréaliste.


    Je résume: un type parie qu'il peut lapper une écuelle d'eau plus vite que son chien. Oui, déjà, à le lire, ça donne le vertige. Mais à le voir... En plus, au milieu des invités, vous allez pouvoir apprécier une Céline Dion totalement médusée qui a l'air de rêver de péter la gueule à son agent qui l'a envoyé là-bas. Je vous conseille de regarder à partir de 4'13. Avant, c'est surtout du bla-bla...

    Et oui... En Allemagne, ce pays qui a vu naître Beethoven, Mahler, Wagner, Von Stauffenberg, on peut voir, certains samedi soir, un type qui essaie de laper plus vite que son chien...


    Matthieu


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  • Nous nous excusons pour cet arrêt temporaire et totalement involontaire de nos programmes.

    L'incompétence des services d'assistance Orange nous a privé d'internet pendant 10 jours. En fait, il s'avère que les hallucinations des techniciens sur des filtres ADSL qui auraient cramés ou sur un branchement soudain inopérant de notre matériel à domicile étaient totalement infondées. Oui, j'ai téléphoné au Maroc, alors que la panne venait de ce qu'un monsieur très sympa a nommé "centrale ADSL" qui se trouve à 800 m...

    Voilà !

    Ben j'ai souffert de votre absence, c'est moi qui vous le dit !!!

    Mais I'm back !!!

    Matthieu

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    Il manque l'inceste. Et bien qu'on passe très très près, il n'y en aura pas. Oui, moi aussi j'ai été déçu. Bon, pas autant que par la fin de ce livre, qui porte un titre faussement prometteur: « chair et sang », un roman policier écrit (enfin, écrit...) par un certain Jonathan Kellerman.


    Alléché par la quatrième de couverture, qui annonçait « un univers étrange aux frontières de la psychologie expérimentale et de l'industrie du sexe », je me suis dit « chouette, un livre avec des maniaques sexuels et du cul », un truc un peu comme du Virginie Despentes mais en mieux (en moins bien, ça existe aussi, c'est mou, c'est marron, et ça s'appelle une merde). Ben perdu. Parce que quand il est écrit « aux frontières de », ça veut dire qu'on s'y arrêtera comme l'allemand de l'est devant le mur de Berlin: sans pouvoir aller plus loin.


    Bon alors pour l'histoire... Un psy, Alex Delaware (oui, il s'appelle comme un état américain) reçoit deux fois une gamine qui s'appelle Lauren Teague. Après, son père, la caricature de l'homme des cavernes, refuse de payer et ne l'ammène plus. Quelques années plus tard, alors que le psy ne s'occupe quasiment plus de patients en psychothérapie puisqu'il est expert près des tribunaux, il se rend à l'enterrement de vie de garçon d'un de ses collègues. Et là, il voit Lauren qui se gouine sur un podium avec une copine à elle. Ils se reconnaissent, et il se barre. Elle revient dans son cabinet pour... on sait même pas trop quoi d'ailleurs, puis elle va se faire assassiner de deux balles de revolver dans la nuque.


    Le psy va se croire investit d'une mission et va mener l'enquête avec un de ses copain flic (oui, un flic qui laisse un mec intervenir dans son enquête, c'est normal) pédé. On va découvrir que la fille était hyper riche, en plus d'être hyper jolie, et qu'elle avait été hyper pute. Mais que visiblement c'était fini, même si elle avait répondu à une annonce de psychologie expérimentale, un truc qui ne mènera nul part, sauf au fils d'un magna de la presse porno, dont Lauren (mais ça, faut se faire chier 250 pages environ avant de le savoir) était en fait la fille.


    Un livre plein de rebondissements tous plus absurdes les uns que les autres (un peu comme si l'auteur ne savait pas trop où il allait arriver et qu'il avait racomodé tout ça à la fin), pour arriver à la conclusion que la fille est morte parce qu'elle allait hériter, et que ça plaisait pas au mari de la fille du magna (mais la fille officielle hein) ni à la nouvelle ex-femme de ce même magna. Oui, un truc à la con.


    Sinon, Alex baise pas mal au début du livre, puis plus du tout parce que sa nana a peur de le perdre à force de le voir mener des enquêtes à la con, puis on apprend qu'il va de nouveau baiser à la fin, et que ça a l'air de lui faire rudement plaisir.


    Ben ça, c'est à l'image du livre: on est bien content pour lui mais on s'en fout.


    Matthieu


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