• Aimez-vous le tango? Le retour du professeur de danse (Henning Mankel)

     

    Des fois, en Suède, il se passe des choses. Ingmar Bergmann meurt, un prix nobel est décerné... Non, vraiment, la Suède est un pays palpitant et plein de vie. Non je déconne. En Suède, il ne se passe jamais rien. Sauf lorsqu'un type est retrouvé mort, en lisière de la forêt qui bordait sa maison, battu à mort et à qui on a fait danser un dernier tango dans son salon, comme en témoignent les traces de pas sanglantes laissées par terre.


    Pas de grands rebondissements à attendre dans ce livre, mais une intrigue minutieusement ficelée, avec ses coups de théâtre (quelquefois prévisibles tout de même), ses paysages enneigés (oui, c'est une des choses que l'on apprend dans ce livre, qu'est-ce qu'il tombe en Suède !!!) et son enquêteur Stefan Lindman.


    Stefan Lindman a un cancer, mais il est jeune et ne veut pas mourir. Il profite de l'arrêt maladie qui précède le commencement de son traitement pour se rendre à l'autre bout de la Suède pour essayer de savoir ce qui est arrivé à un ancien collègue, Herbert Molin, celui qu'on a retrouvé battu à mort. Un type qui avait peur de tout, dont les nuits n'étaient que successions de terreurs, de peurs et d'angoisses... Mais pourquoi avait-il peur ? Et pourquoi l'a-t-on fait danser ?


    Stefan Lindman va se lier d'amitié avec le flic local, mais, et ce sont les passages les plus cons, il va sans cesse se demander s'il doit rester dans ce bled et savoir ce qui s'est passé ou retourner dans le sien où l'attend sa copine. Ces passages répétitifs sont d'autant plus inutiles qu'on imagine mal que le héros se barre au bout de 50 pages, alors que le livre en compte 538. C'est un peu comme dans les téléfilms policiers: le programme annonce que l'épisode dure 90 minutes, le type qu'on arrête au bout d'un quart d'heure ne peut donc pas être coupable.


    En dehors de ça, un livre vraiment prenant, comme il en existe rarement. Oui, parce qu'au dos de chaque roman policier, il se trouve une phrase extraite d'un journal pour annoncer que ce livre vous tiendra en éveil toute la nuit, ce qui, la plupart du temps, signifie que le bouquin est à peine plus intéressant qu'un épisode de Joséphine Ange Gardien et que si vous ne possédez que deux livres dans votre bibliothèque, celui-ci et un livre d'entretien de Jacques Delors, c'est le roman policier qu'il faut choisir si vous souhaitez rester éveillé.


    Ici, pas du tout. Le livre est réellement prenant, et malgré l'absence de sensationnel comme on en trouve dans les livres de Maxime Chattam (là où les morts se sont fait aspirés de l'intérieurs avant d'être placés dans des toiles d'araignées géantes), ce bouquin vous tiendra en haleine plus sûrement qu'un tonneau de café.


    Un des romans policiers les plus prenant que j'ai lu. Franchement.


    Matthieu


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  • Commentaires

    1
    kitty241
    Vendredi 12 Octobre 2007 à 18:21

    ça donne envie de le lire

    2
    matthewj Profil de matthewj
    Samedi 13 Octobre 2007 à 15:31
    et jaurais en faire un roman en classe ces que jetais avec 1047 mots et je voulais pas areter et le maximum de mots etais entre 200 et 300 je lis trop en
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