• être une femme – Girl (David Thomas)

     

    Bradley Barett est un mec, un vrai. Un qui joue au football, un qui a des muscles, un qui a une copine bonne comme une cigarette après un repas. Un qui a une paire de couilles grosses comme... ben non justement.

    Parce que là est le point de départ de ce roman: Bradley Barett n'a plus de couilles. Ni de bite. Par contre, son torse est maintenant ornée d'une magnifique paire de seins. Oui, suite à une erreur des brancardiers, Bradley, entré à la clinique pour subir une ablation des molaires, va en ressortir femme, tandisque le transexuel entré pour se faire ôter le gourdin qui lui servait de sexe se retrouve délesté de ses dents de sagesse. Ce qui le rend quasiment aussi furieux que Bradley.


    Bradley va perdre son emploi, et accepter de vendre son histoire à un tabloïd. Puis il va lui falloir faire un choix, sachant qu'il ne pourra pas retrouver son sexe d'origine: désire-t-il devenir vraiment une femme, c'est à dire prendre des hormones, se maquiller et pleurer devant des téléfilms à la con ?


    Ce livre navigue entre la franche comédie et la réflexion pseudo-intellectuelle de la condition des femmes dans la société post-moderne actuelle (alors là, franchement, je sais pas vous, mais moi, je trouve qu'elle a de la gueule cette phrase). Du coup, on sait jamais si, après avoir ri, on va pas tomber sur un passage à la con sur le sexisme des réactions masculine dans leur ensemble.


    Alors parmi les moments drôles quand même, celui où Bradley s'achète une jupe, celui où il prend des conseils de maquillage auprès de sa copine (enfin, de son ex-copine, puisqu'elle ne se sent pas de devenir lesbienne, fusse pour rendre service à un ex), où il fait gaffe à son apparence devant les mecs fréquentant le club de gym, et le premier orgasme.


    Ensuite, il y aura le changement de prénom, puisque Bradley va prendre le ridicule prénom de Jacqueline (oui, les anglais sont vis à vis des prénoms français un peu comme les français vis à vis des prénoms américains: ils adorent sans se rendre compte soit du ridicule soit du côté archi-démodé du prénom), et surtout... la première visite chez le gynéco, le pied à l'étrier (si vous n'avez pas vu qu'il y avait un jeu de mot, relisez la dernière phrase).


    Un livre correct, qui permet de passer le temps quand il est nécessaire d'en perdre (en cas de visite chez le gynéco par exemple) mais qu'on pourra allègrement oublier si on a quelque chose de mieux à lire. Alors le mieux sera plus drôle, plus intelligent et moins poncif. Donc pas un livre de Bernard Werber. Evidemment.


    Matthieu


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  • Commentaires

    1
    kitty241
    Jeudi 22 Novembre 2007 à 12:17
    ça a l'air drôle !
    2
    emanu124
    Jeudi 22 Novembre 2007 à 13:23

    Vais pt'et bien le lire. Ca à l'air drôle ton bouquin...

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    3
    Jeudi 22 Novembre 2007 à 22:48
    D'accord... un livre que je ne lirai pas, c'est sûr. Entre macho et fashion victim, je n'ose pas imaginer le résultat...
    4
    Yael
    Vendredi 23 Novembre 2007 à 12:12

    Je veux le gourdin du monsieur.
    Comme dit mon pere, c'est péché de jeter.

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